
Dimanche 14 septembre 2025 à 15 heures, Sophie Aprea et sa troupe des Troubadours nous emmènent passer une soirée théâtrale et drolatique à L’Hôtel du libre échange. Après Le Repas des fauves et l’Hiberné du Vésinet, la metteure en scène revient sur la scène de la salle Vauban à Saint-Martin de Ré.
Fidèle à la pièce de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, en costumes d’époque, cette adaptation fait la part belle aux jeux de lumière et au mouvement grâce à la vivacité des acteurs. Comme au théâtre de l’Odéon en avril dernier, les quiproquos vont s’enchaîner. les portes vont claquer et les répliques mordantes fuser…

Selon Sophie Aprea, « L’Hôtel du libre échange est une pièce drôle et acerbe mettant en évidence, les quiproquos, l’adultère, la maladresse et tout ce qui rend avec beaucoup d’humour, de dérision et de tendresse, l’humain, humain ». Le message dispensé par la pièce est un message universel et résolument contemporain, souligne la directrice artistique du Théâtre de L’Alchimiste. « Il y a toujours dans toute société des mensonges, des jalousies, le sentiment que l’herbe est plus verte ailleurs. Le contexte actuel est si déprimant que cela fait du bien d’en rire ».
Les 9 comédiens forment une troupe d’amateurs très éclairés qui répètent et jouent comme des professionnels. Ils sont à bonne école, celle de Sophie Aprea qui a été elle-même élève de Francis Huster.
Parallèlement à son métier de directrice artistique et professeure, la comédienne est montée récemment sur scène avec une production intitulée Je parle à mon bonnet. Cette pièce d’Annick Dufrêne met en scène une mère, romancière à succès, qui développe une maladie d’Alzheimer. Elle veut le cacher à son fils unique de 35 ans, musicien. Celui-ci n’est pas dupe et décide de se consacrer à son bien-être. « Ce sujet est dramatique et pourtant nous arrivons à le traiter avec humour. Il a rencontré un beau succès à la Fabrique du vélodrome à La Rochelle et j’espère pourvoir rapidement le monter dans une nouvelle salle », précise Sophie Aprea. Affaire à suivre…
Pour en savoir plus
« Sécurité et discrétion ! Hôtel du Libre-échange, 220, rue de Provence ! Recommandé aux gens mariés… ensemble ou séparément ! » Lorsque Madame Pinglet, outrée par cette annonce publicitaire, la lit à son mari – qui vient d’y donner rendez-vous à l’épouse de son voisin et associé Monsieur Paillardin – ni l’un ni l’autre n’imaginent encore que tous s’y retrouveront inopinément la nuit suivante. Enchaînant pas moins de 279 entrées et sorties, Georges Feydeau et Maurice Desvallières signent ici un succès, triomphal dès la première représentation en 1894. (Teaser sur le site de la Comédie française qui a produit la pièce en 2019.